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​Chronique -

"Ce que j'attends du dialogue politique burundais de ce mois"

 

​​Par Deo Hakizimana, Président du CIRID​

 

 

​J’ai bien des choses à raconter sur l’atelier de dialogue politique qui réunit, enfin, la semaine prochaine, pendant trois jours du 11 au 13 mars, les acteurs de la scène politique burundaise, les keys players au pouvoir et les membres de l’opposition en présence des représentants d’autres pans de la société.

En ma double qualité de fondateur d’une organisation de dialogue et d’acteur politique dans ce pays depuis plus de 40 ans, ayant été surtout candidat indépendant aux élections de 2010, je salue donc, à ma manière cette action, qui pourrait aider à « déminer Â» le terrain électoral de 2015, si l’on arrive toutes fois à analyser sérieusement les leçons d’il y a deux ans et demi.

A ce titre, je ne m’empêcherai pas de m’interroger sur les critères sur lesquels l’on s’est basé pour inviter les bénéficiaires de cet exercice pour lequel je souhaite un niveau d’inclusivité et de transparence qui défie les éventuels détracteurs du dialogue recherche.


Voici pourquoi je parle ainsi  ​
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- En 2010, j'ai été en effet, en tête de liste des candidats indépendants qui ont participé aux élections communales en totalisant le plus grand nombre de communes où j'avais établi mes listes, qui furent par la suite acceptées par le CENI.

- J'ai été le seul candidat indépendant à rester dans la course jusqu'aux législatives en me présentant dans la circonscription de Muramvya où ma liste a réalisé un score supérieur à celui de plus de la moitié des partis politiques qui s'étaient présenté dans cette circonscription.

- Durant ma campagne, je me suis comporté comme un vrai indépendant, rejetant toute collusion qui aurait pu entacher la crédibilité du principe d’indépendance que j’animais à l’époque, afin de démontrer qu’au Burundi les partis politiques ne monopolisent pas les meilleurs idéaux pour l’avenir de notre Nation.     

- J'ai surtout été le premier et le seul d'ailleurs à avoir alerté l'opinion le 26 mai 2010 déjà, par un communiqué suggestif, prônant, suite à ce que j'avais vu sur le terrain, l'urgence d'un dialogue politique de fonds sur risques qu’il y avait de voir le pays sombrer dans le grave contentieux politique récurrent qui s'est finalement signalé, comme chacun le sait.

- Le 4 juin 2010, en particulier, par ma conférence de presse, qui fut abondamment commentée dans la presse, j'ai réitéré plus publiquement cet appel au dialogue. (voir la vidéo)

- J'ai proposé à cette occasion et durant plusieurs mois après plusieurs d'actions pour aboutir à ce dialogue en proposant, à la clef, une sorte de feuille de route à laquelle plusieurs dizaines d'associations de la société civile burundaise adhèrent aujourd’hui (cliquer ici) :

 

Voici pourquoi je propose encore…

- Cet appel est le fruit d'un combat mené depuis plusieurs années par le Cirid (www.cirid.ch) bien connu dans le milieu burundais et international, à Bujumbura et ailleurs comme à Genève, où se trouve son siège central, jouissant d'un statut consultatif auprès de l'ECOSOC (Nations Unies).

- Et plusieurs images, rapports et autres supports d’informations témoignent de notre capacité à savoir parler à tout le monde avec des résultats que nul ne saura contester. Nous pouvons démontrer que nous avons aider tous les régimes passés à amorcer des changements majeurs dans la gouvernance burundaise et cela est connu ici et là par nos actuels keys players ou les ex- qui se reconnaîtront.

Bref donc, ayant pris part activement, comme vous l’avez compris, à la réalisation du "Projet Cadres de dialogue" pour lequel j'ai été superviseur et porte parole élu (membre du très connu MNSE, le Mécanisme National de Suivi et d'Évaluation) dont la mission a été unanimement et positivement saluée par divers acteurs concernés , je me sens logitimement intéressé par l'atelier de la semaine prochaine.

Mahmoud Youssef, cosignataire  le 25 novembre 2009 lors d’un Forum national à Gitega, du certificat qui a été remis à chacun/e des membre du MNSE bénéficiaire de ce certificat disait : ceci est un témoignage pour son sens élevé de responsabilité, sa disponibilité et son dévouement pour la cause du dialogue au Burundi. (Pour en savoir plus, cliquer ici pour découvrir notre feuille de route et quelques images parlantes​

J’attends, pour tout dire, la réaction du BNUB, sachant que ma contribution est garantie ainsi que celle du CIRID, au nom des engagements citoyens que je prends depuis plus de 40 ans. (Lire mon CV ici ou sur mon blog perso.

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​Genève 28 mai 1999 - Monsieur Laurent Kavakure, ancien Ambassadeur à Bruxelles et actuel chef de la Diplomatie du Burundi , recevant son Certificat des mains de  Madame Martine Brunschwig Graf Présidente du Gouvernement genevois  et Monsieur Deo Hakizimana, Président du CIRID lors de la cérémonie de clôture du Programme de Formation des cadres africains dispensée par le CIRID et son Agence AFRIREC au 1er Salon International des pays émergents.​​

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15 décembre 2003, Hotel de Ville Genève - Monsieur Cornellio Sommaruga, ancien Président du CICR parrain de la Signature de l'"Appel de Genève" contre les mines antipersonnels saluant les participants.  L'actuel président du CNDD-FDD parti au pouvoir au Burundi était l'un des invités du CIRID et de l'Organisation Appel de Genève 

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Septembre 2006 : le CIRID facilite la rencontre entre le Président du FNL,
Agathon Rwasa et son Etat Major politique avec Madame Elisabeth Reusse Warner, Présidente de l'Appel de Genève qui se bat contre les mines antipersonnels ensensibilisant les mouvements rebelles. 

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Novembre 2009 : Déo Hakizimana, Président du CIRID récompensé pour son action pour la paix et la réconciliation au Burundi

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