Propos recueillis par Deo Hakizimana, Président du CIRID​

 

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En votre qualité de candidate aux élections cantonales de cet automne, Quelles actions envisagez-vous pour que Genève apporte sa part de contribution dans la promotion de la paix et du développement en faveur de l’Afrique surtout dans les zones encore en crise (Maghreb, Grands Lacs, Corne de l'Afrique?) 

 

La politique genevoise de coopération internationale est active pour contribuer à promouvoir le développement et la paix en Afrique.

Genève doit continuer à soutenir les pays africains et les associations suisses ou africaines qui travaillent pour la paix et le développement dans les zones en crise. Ce soutien se situe autant au niveau financier que par des échanges constructifs permettant la réalisation de projets de qualité en Afrique.

Genève doit également veiller à aider la Confédération pour faciliter l’installation de représentations de PMA (pays les moins avancés) ou d’ONG à Genève, lieu de collaboration humanitaire historique.

 

Quelle place la diaspora africaine, ensemble avec la société civile genevoise et internationale peut-elle avoir dans ce dessein? 

 

La place de la diaspora africaine et de la société civile genevoise et internationale est centrale. Les projets et les réflexions sur le développement et la paix ne peuvent être un succès que par des échanges entre les personnes de divers horizons, positifs et avec le souhait d’apporter la paix et une meilleure qualité de vie.

Au CICG, nous mettons l’accent sur le dialogue dans un environnement serein où chacun se sent à son aise, c’est une des clés des projets et négociations réussis que nous avons accueillis jusqu’ici.

  

Au-delà, que peut être et que doit être le rôle de la Confédération helvétique dans ce contexte et comment comptez-vous y contribuer si vous êtes élue ?

 

La Confédération suisse est à l’origine d’une politique extérieure ouverte et forte permettant à Genève d’être un centre de coopération internationale reconnu, avec une qualité d’accueil à maintenir et même à renforcer.

Ma fonction de directrice du CICG me porte déjà vers une activité proactive dans ce domaine. Mon engagement politique représente une manière de pouvoir soutenir encore plus activement le rôle majeur de la Genève internationale, sous la haute direction de la Confédération. 

 

 

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