L’expérience engrangée au Burundi depuis 1996 est de la plus haute importance. Cette année-là s’est tenu un atelier d’étude des techniques de réconciliation nationale, qui dans l’histoire du processus de paix dans ce pays, est le premier exercice d’origine burundo-burundaise à avoir pu réunir sur une place publique internationale les protagonistes de l’époque. Le travail de Mandela, à la suite de Nyerere s’est largement inspiré de cette action eut des échos incroyablement bénéfiques grâce au soutien de la Suisse. Plus tard, le CIRID a acquis d’autres expériences dont les leçons permettent parfaitement d’appliquer la méthode utilisée pour plaider en faveur d’autres processus de paix. L’Afrique des Grands lacs – vue essentiellement comme une zone géopolitique par excellence - reste la zone phare de nos réflexions pratiques.

C’est sous cet angle que le CIRID s’implique actuellement dans la question du Sahara occidental, où le Maroc propose sa stratégie d’autonomie pour régler le conflit soulevé dans ce territoire par les malentendus hérités de la guerre froide et par les métastases d’une décolonisation non achevée. C’est dans ce cadre aussi que le CIRID veut aider à nourrir un dialogue sur la Somalie, à la quête de sa résilience politique et économique.

Tout cela repose sur un plan de travail axé sur le thème générique de la gouvernance mondiale et des droits humains sur lequel se base le programme 2012 du Cirid pour organiser ses « side events » tout au long de cette année 2012, plus particulièrement lors des sessions du Conseil ONU des droits de l’homme. La démarche se poursuit, axée notre Agenda Afrique en œuvre depuis ces dernières années.   
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