top of page
Auto dévelopement communautaire :
Projet 
"Boulangeries Durables"
en faveur des femmes victimes de la guerre.​

​

 

​Le projet Boulangeries durables, qui a débuté à Gitega au Burundi, en 2007 consiste à former des femmes veuves ou victimes de la guerre, personnes les plus vulnérables, au métier de boulangère tout en promouvant des fours à énergie solaire. Le but principal des « boulangeries durables » est le renforcement de la paix et la lutte contre la pauvreté. Il a été aussi mis en Å“uvre pour permettre à ces femmes de reconquérir leur dignité et d’intégrer la société (active). Très vite, au vue de l’état des lieux et des circonstances, les fours à bois ont été remplacés par des fours à énergie solaire pour participer à la promotion et à la  lutte contre la déforestation et la désertification qui menace la stabilité en Afrique de l’est

​

​​​​​



​

​

​

 

 
Photos de la Mission d'évaluation, aout 2013
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
​Le Projet Boulangeries Durables en action

​

Naissance d’une structure dédiée

Dans le cadre de sa démarche globale héritée, depuis Genève, base centrale de son Plan d’action 2010-2012 et au-delà, visant à montrer comment le politique, l’économique, le social et l’interculturel peuvent accompagner la recherche de réponses innovantes dans le renforcement de la paix et la lutte contre la pauvreté en Afrique, le CIRID a créé en son sein un Bureau d’auto-développement communautaire, BADC en abrégé.

 


Identification des bénéficiaires cibles

 

Cet organe décentralisé doit fonctionner comme une entreprise coopérative chargée de favoriser des revenus économiques indépendants en faveur des populations considérées comme étant les plus vulnérables de la société. Le CIRID  considère à cet égard que les femmes veuves, les filles cheffes de ménage et leurs enfants / orphelins, produits par les effets négatifs des guerres civiles ou autres tragédies humanitaires, appartiennent à cette catégorie.

 

Il estime donc que le danger le plus grave est de laisser cette catégorie de populations, qui sont majoritaires en Afrique, à la merci des opportunistes de la classe politicienne. Celle-ci profite, en effet, de l’extrême pauvreté, aggravée par l’ignorance et l’analphabétisme – face à des Etats généralement affaiblis par les crises - pour maintenir ces populations à la merci de discours clientélistes et corporatistes sans lendemain pour le pays.

 

A ce titre, le CIRID fait sienne la position de l’ONU qui, en parlant de l’analphabétisme proclame : « Les coûts sont énormes. L’analphabétisme exacerbe la pauvreté, les problèmes de santé et le dénuement qui s’enchaînent. Il affaiblit les groupes humains et affaiblit la démocratie car ceux qui en souffrent sont marginalisés et exclus. Ces effets, auxquels d’autres viennent s’ajouter, sont de nature à déstabiliser les sociétés Â»

 


L’objectif stratégique de ce choix

 

Dans ce contexte, le CIRID ne veut cependant pas jouer le jeu de membres des mouvements d’opposition politiques jouant à ce même jeu d’une autre manière en provoquant des ruptures dans le fonctionnement citoyen de l’Etat. Notre organisation enseigne d’ailleurs le respect de l’autorité, le dévouement face aux  institutions légitimes reconnues ; nous encourageons la collaboration entre la société civile, le secteur privé et l’Etat et les organisations faisant partie du système internationale.

 

Mais notre spécificité est basée sur le fait nous mettons en avant les valeurs morales et civiques, parfois oubliées ou non enseignées, qui renforcent les objectifs du développement des capacités endogènes.

 

Cette spécificité se définit clairement comme un acquis des réalisations du CIRID au Burundi de 2007 à ce jour à travers son programme de Feuille de route pour la paix issue de son agenda global.

 


La première expérience

 

Un premier projet est né, dans cet objectif, au Burundi en 2006-2007. Basé sur la fabrication et la commercialisation du pain. L’objectif était à l’origine, de fournir les moyens de lutter contre des endémies comme le sida, la tuberculose et le paludisme en améliorant la santé alimentaire des familles par la connaissance des règles d’hygiène alimentaire ainsi que par l’introduction du pain dans la ration quotidienne. Il s’agissait d’aider les bénéficiaires à reconquérir leur dignité dans la société.

 

L’expérience de ce projet baptisé « Boulangeries du peuple Â» a débuté dans la zone rurale de Gitega, grâce à une première subvention du PNUD Burundi, bénéficiant également du soutien local des services ministériels spécialement concernés dans la province de Gitega : les administrations provinciales et communales d’abord (ministère de l’Intérieur), ensuite les directions régionales de la Santé publique et de l’Agriculture.

​

le Cirid a choisi de développement un concept simple mais porteur dans ce domaine : il se distingue par sa transversalité et le réalisme de son but.

 

​

Les innovations en cours et networking avec d’autres acteurs nationaux et internationaux

 

Cette expérience a conduit vers une première évaluation, consacrée par le rapport BADC 2010, qui a conclu vers la continuation du projet. La démarche veut une innovation majeure : l’introduction de l’usage des énergies renouvelables en remplacement du bois à travers ce qui devrait devenir autour d’un BADC une sorte de « Village durable ». « Boulangeries du peuple Â» deviennent dans cette innovation des « Boulangeries durables Â».

​

Le CIRID à travers son BADC soutient le combat de M. Albert Mbonerane, Ancien ambassadeur en Allemagne, ancien Ministre de l’environnement, actuellement militant Écologiste le plus connu du Burundi, qui défend notamment la protection des eaux du Lac Tanganyika, la deuxième réserve mondiale d’eau douce après celles du Lac Baïkal.

 

Le CIRID participe ainsi à la lutte contre la déforestation et la désertification qui menace la stabilité économique en Afrique de l’est. Cet agenda s’inscrit globalement dans la lutte menée aujourd’hui sur le plan national, régional et international par les organisations amies, liguées ensemble en faveur de la mise en œuvre de l’agenda issu de Rio+20.

 

 

​

 

​

Les nouvelles dates clés autour d’un noyau relooké

​

​

​Dès le 1er février : Nouveaux contacts informels, phase II du projet (terminé).

19 février 2012, à Bujumbura : Assemblée générale des jeunes porteurs du projet

 

​

Mars 2012 : début de l’identification des bénéficiaires du projet, phase II et poursuite progressive des travaux de rénovation du Bureau BADC. Recrutement du futur gestionnaire du projet.


Septembre 2012

Nouvelle évaluation à mi-parcours de la phase II du projet

Réunion technique de travail de fixation de nouvelles priorités

​​

​

Agenda 2013

 

Séminaire / atelier de formation des cadres du Projet.
 

​Stage de formation du gestionnaire du projet à Bujumbura et à Gitega auprès des institutions ou associations partenaires.

​

​Nouvel atelier technique de formation et d’évaluation des femmes bénéficiaires (phase I et II) du projet

​

​Nouveau dialogue avec les partenaires suivi d’un workshop

​

​Inauguration officielle des locaux BADC et début de réalisation des étapes suivantes

​

​Workshop  régional sur l’économie verte et le « carbon finance Â» au Burundi sur la carte de sa région centre orientale de l’Afrique

Adoption à cette occasion d’un plan de mise en œuvre des perspectives à l’horizon 2016

 

​​

Organigramme du BADC

Conseil général des délégués (CGD)

Comité de gestion coopérative (CGC)

Secrétariat (SE)



Contact :
BP 5444 Bujumbura – Burundi – Tél. +257 78 834 090 – badc@cirid.ch – blog : badc.blogspot.fr - Web : www.cirid.ch

CONTACTEZ

NOUS

Tel. +41223413579

Portable: +41766169831

Siège International à Genève
info@cirid.ch

​

Rejoignez

nous

NOUS AGISSONS  POUR PRESERVER LE DIALOGUE ET DESSINER UN AVENIR MEILLEUR POUR LES NOUVELLES GENERATIONS 

 

​

​ OFFRE DE STAGE

DITES

nous

Message reçu avec succès

bottom of page